
Je suis fan de Robbie Williams depuis des années. Quand j’ai appris la sortie de son film autobiographique, j’étais impatient. Pourtant, je ne l’ai pas regardé tout de suite : l’idée de le voir représenté avec une tête de singe m’intriguait autant qu’elle me freinait. J’ai donc attendu, et j’en ai profité lorsqu’il est arrivé sur Canal+.
Le film retrace les grandes étapes de la vie de l’artiste, avec un focus particulier sur le lancement de sa carrière.
On y découvre Robbie Williams enfant, entouré de sa mère et de sa grand-mère, puis marqué très tôt par le départ de son père, qui quitte rapidement la famille. Cet abandon agit comme un traumatisme profond, qui le suivra pendant une grande partie de sa vie et de sa carrière. C’est clairement le fil rouge du film, et sans doute aussi de son parcours personnel.
Ce film m’a surtout inspiré une réflexion : beaucoup d’artistes ont connu une enfance difficile. On a parfois l’impression que c’est ce qui devient leur moteur. Une blessure qui pousse à se dépasser, à oser, à aller plus loin que les autres. Il y a chez eux une force intérieure particulière, peut-être une forme de rage ou de besoin de reconnaissance.
À un moment de sa vie, Robbie Williams est montré comme une véritable épave, et c’est assez glaçant. Le film insiste peut-être un peu lourdement sur cette période sombre, mais j’imagine que c’est un choix assumé pour faire ressentir la violence de ce qu’il traverse.
La dernière scène, en revanche, m’a particulièrement marqué. Il y interprète My Way avec son père. C’est un moment très fort, très émouvant. Après le film, j’ai cherché la vidéo de cette scène : elle existe bien, mais elle a été arrangée. Son père n’y est pas. Comme souvent dans ce genre de biopic, on se demande alors quelle est la part de fiction et celle de réalité.
Je conclurai simplement en disant que les fans de Robbie Williams doivent absolument voir ce film.
Découvrez ici pourquoi Robbie Williams a choisi d’être représenté par un singe.

