La papeterie, c’est quelque chose de familial. Mon grand-père adorait ça, ma mère adore, et moi, je suis tombé dans la marmite très tôt !
J’ai toujours adoré avoir tous les carnets possibles, chercher le plus original, avec des pages d’une qualité différente, une couverture originale, des tailles spécifiques…
Je peux passer des heures dans une papeterie.
En octobre 2024, j’étais au Japon. J’ai trouvé des librairies magnifiques dans lesquelles j’ai pris beaucoup de plaisir à flâner. Ils ont là-bas un goût et une originalité que j’adore !
À Londres aussi, j’avais trouvé des boutiques très intéressantes.
Les stylos représentent aussi quelque chose que j’aime beaucoup. Le style, la forme, la tenue, la pointe, la couleur, le poids…
C’est tout un univers que j’ai quitté il y a maintenant très longtemps.
J’ai essayé entre-temps des solutions hybrides, comme l’écriture sur l’iPad. Il y a de très bonnes choses, mais la sensation du papier n’est pas au rendez-vous.
Pourtant, il y a quelques mois, j’ai essayé un retour en arrière : quitter mon agenda numérique qui me suit depuis 15 ans mes applications préférées pour revenir au papier.
Je passe du temps à réfléchir à mes pratiques et les améliorer. Tout le temps. Ça en devient presque une obsession.
Un matin, après avoir observé des gens témoigner de leur plaisir à écrire sur du papier, après avoir avalé quelques vidéos qui évoquent ce sujet, j’ai eu l’envie et la motivation de reprendre ces anciennes habitudes.
Marre d’être scotché à mon écran, d’en dépendre sans arrêt, d’être toujours perturbé par des notifications, de ne pas me sentir libre.
J’ai voulu voir si l’herbe était plus verte ailleurs.
Rapidement, j’ai été acheter un agenda. J’ai repris aussi mon Leuchtturm (j’en ai toujours un pas loin) pour avoir les deux à proximité.
Et ma transition a commencé : j’ai préparé mon cahier et mon agenda, je me suis organisé pour avoir un processus clair. Par exemple, j’ai noté tous mes rendez-vous en double : agenda numérique et papier. Ce n’était pas évident…
J’ai préparé une grosse réunion avec du papier et j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire : écrire, encadrer, surligner… des choses qui m’avaient manqué !
C’était amusant, les gens autour de moi étaient intrigués. Pourquoi moi, le geek de service, j’avais des cahiers ? Un agenda ?
J’ai expliqué autour de moi que c’était un test, ça les a fait sourire.
Peu importe, j’ai voulu essayer, voir où cela allait me mener.
Le constat a été rapide : au bout de semaine, je suis revenu à mes anciennes habitudes, c’est-à-dire tout numérique.
Pourquoi ?
Si j’adore vraiment le papier, le numérique est bien trop pratique dans mon quotidien pour l’abandonner.
J’aime profondément l’informatique, c’est ma passion et mon métier.
Lorsque j’utilise un appareil et/ou des logiciels, je le fais à fond et je ne laisse rien au hasard… j’adore ça !
Deux raisons principales m’ont incité à revenir au numérique : j’ai failli louper un rendez-vous important et, surtout, je n’avais pas assez souvent sur moi mon agenda et mon cahier.
Finalement, le papier a été rapidement un manque d’efficacité. Et ça, ce n’est pas possible pour moi.
Le numérique est si pratique et le retrouver m’a montré en quelques instants que j’en avais cruellement besoin.
Déjà avant, j’avais pris des notes sur un cahier sans l’avoir avec moi quand j’avais besoin de récupérer celles-ci. Le genre de chose qui peut facilement m’énerver.
Je suis heureux d’avoir osé faire ce test, car il me trottait dans la tête depuis longtemps.
Depuis que j’avais quitté mon dernier agenda (certainement aux alentours de 2010) cela m’a toujours manqué. J’ai toujours cherché un prétexte pour m’y remettre.
Il restera un manque de ce côté-là et je ne sais pas comment je le comblerai.
J’ai regardé vers des solutions du genre « stylo magique » (je crois que c’est Moleskine qui en offre), mais cela ne répond pas à tous les critères.
Je ne m’empêche pas de refaire d’autres tests à l’avenir, j’adore ça.
Je suis anti-routine, j’aime changer ce qui fonctionne pour être certain de ne pas passer à côté de ce qui pourrait encore mieux fonctionner.
Et vous, quel rapport avez-vous avec la papeterie ?

