
Je suis terriblement nostalgique.
Certainement parce que j’aime les émotions.
Et j’aime les émotions qui m’ont fait vibrer.
C’est ce que j’ai vécu cette semaine à deux reprises.
Une personne m’a remercié publiquement pour des années de travail commun. À ce moment-là, j’ai eu le cœur qui battait fort. Par émotion, par souvenirs…
J’ai eu un temps d’absence, le monde s’est arrêté quelques instants, je n’entendais plus rien, submergé par beaucoup de sentiments.
Un peu plus tard, on m’a proposé de reprendre une activité que j’ai arrêtée il y a quelques années et qui a marqué ma vie.
Quand j’ai arrêté cette activité, je savais que c’était nécessaire, que je devais passer la main. Mais presque chaque jour, j’y pense ou quelque chose m’y fait penser. Depuis, je n’arrive pas à refermer cela, c’est impossible.
Alors d’entendre que je dois entrer à nouveau en jeu a eu un effet incroyable sur moi. À nouveau, le temps s’est arrêté pour moi. Les images plein la tête, j’étais dans l’euphorie.
Ces deux événements m’ont beaucoup touché en raison du passé qui est toujours présent en moi.
Pour certains, ça ne sert à rien d’être nostalgique, ça ne fait pas avancer. Et je pense que sur certains aspects, c’est vrai et je garde toujours cela en tête.
Mais il est difficile de lutter quand on ressent cela et quand on est fait de cela.
Je crois que ça me rassure d’aller vers ce que je connais, de vouloir revivre, même un peu différemment des sentiments que j’ai aimés.
Ces émotions qui proviennent de la nostalgie me font du bien. Elles me font vibrer (je sais je l’ai déjà dit), elles me font avancer. Elles m’aident quand les périodes sont plus noires et que j’ai besoin de me rattacher à quelque chose.
Je suis nostalgique et je crois que je n’aimerais pas ne pas l’être.
