Dans le train à destination d’Annecy, je me pose une question que je pensais d’abord existentielle avant de penser totalement l’inverse.
Ma fin d’année est très chargée et je suis épuisé.
Dans ces moments-là, j’extrapole chacune de mes pensées car la fatigue et les nerfs prennent souvent le dessus.
Le résultat de cette situation, c’est de me demander si j’ai la vie qu’il me faut ou si j’ai choisi le bon chemin.
Vaste question…
Dans mon esprit, il y a deux types de vie : urbaine et rurale.
Aujourd’hui, j’occupe la première. Je vis à Paris, dans un petit appartement, avec le bruit, la pollution, les sirènes, le stress, les klaxons, les manifestations…
Vous l’avez compris, je n’arrive pas bien à voir que je suis dans la plus belle ville du monde.
Dans un coin de ma tête, je rêve d’autre chose : la nature, la campagne, le vert, le calme, la proximité, l’air frais…
Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas le confinement qui a provoqué cela chez moi car j’avais ce souhait bien avant. Mais cet événement a confirmé mes envies.
La vraie question aujourd’hui est toute simple : l’herbe est-elle plus verte ailleurs ?
C’est d’ailleurs une question amusante quand on parle de campagne.
Mais alors qu’est-ce qui est le mieux ? Et selon quels critères ?
Je n’en sais rien et c’est bien pour ça que je le partage.
Il y a du pour. Il y a du contre, comme dans tout.
Sans essayer, je ne saurai jamais. C’est peut-être là un début de réponse.
Dans mon train ce matin, et en pensant à ma propre vie qui aimerait un changement d’air, je me demande justement quelle est la vie de toutes ces personnes qui m’entourent et pour quelle(s) raison(s) elles prennent la même direction que moi.

