Dans le métro…

Je prends très rarement le métro maintenant que j’ai mon permit de conduire (ça fait 1 an). Mais parfois, j’atterri toujours dans une rame car c’est vrai que c’est pratique, pas cher, et rapide !
Quand j’y suis, je regarde attentivement autour de moi. Déjà parce que j’ai rien d’autre à faire, et aussi parce qu’on y voit des choses amusantes.

Voilà ce que ça donne Harold dans le métro :

Déjà, il y a cette fille qui rentre, qui ne regarde personne, qui est dans sa bulle, avec son cornet de pop corn, qui embaume tout le train. Sur la bretelle de son sac, on peut lire I love Boys, avec bien évidemment un cœur à la place du love. Cette fille est accompagnée par sa grand-mère. Un monde les sépare mais ils ne le savent pas, où ne veulent pas se l’avouer. Mamie voit toujours sa petite fille qui marchait à 4 pattes et buvait des biberons…
Ensuite nous avons cette bande de jeunes qui ont déjà roulé des heures et des heures en car pour revenir de vacance sur Paris, afin de prendre cette fois un train à la gare St Lazare en direction de la gare de Trouville-Deauville. Et au passage, ils rencontrent un ami totalement par hasard et ils se mettent à discuter, entre eux, plutôt fort, tout en oubliant les gens à leurs côtés. Les souvenirs des précédentes soirées passés ensemble.
Il y a aussi toujours cette femme, d’une cinquantaine d’année, maquillé à tel point qu’on ne puisse plus la reconnaître, qui est assise tranquillement sur les sièges quatre places alors que des vieilles dames attendent pour s’asseoir. Arrivé à sa station, elle se rend compte qu’elle ne sait pas par quel côté elle va sortir car le métro est noir de monde. Beaucoup de valise encombrent également le passage. Elle ne demande évidemment pas pardon. Elle préfère crisper son visage afin de faire comprendre aux autres qu’ils gênent. Ces derniers, gêné, essaye de se pousser mais n’y arriver. La méchante dame crispe encore plus son visage et essaye de montrer à quel point le métro est devenu exaspérant alors que ce n’était pas comme ça dans ces années. Pas un sourire, par un merci, par un merde… Tout dans le regard fripé. C’est vraiment désagréable…
Puis le métro ce vide… J’ai enfin la place de m’asseoir. Tant mieux, il me reste 10 arrêts. Qui vais-je bien pouvoir observer ? Tiens, deux jeunes femmes rentrent. Elles racontent des choses de leur vie de tous les jours. Ca ne m’intéresse vraiment pas. J’en profite alors pour regarder une dame qui devait être plutôt jolie étant jeune, et qui essaye de s’habiller brancher pour oublier son âge. Je l’observe et elle le remarque, alors elle me regarde à son tour. Se livre alors un duel du regard interminable. Comme quoi, je ne suis pas le seul à m’ennuyer !

Combien d’histoires différentes ont pu circuler dans le métro parisien ? Chaque personnes arrivent, y restent plusieurs minutes, parlent avec son ami et raconte des milliards de choses. Si les métros avaient des oreilles, ils nous raconteraient de jolies histoires, de jolis secrets… Le tout serait vraiment amusant !
Chaque personnes qui rentrent a son histoire, sa vie, ses soucis, ses goûts, son style, ses envies… Personne n’est pareil… Et au final, tout le monde se fait la guerre…

N.B : Je caricature volontairement certains faits, mais si on prend l’exemple de la méchante dame, je n’invente pas grand chose…